Mon parcours

J’ai toujours aimé créer, chercher des idées, découvrir et tester de nouvelles techniques et matériaux. J’aimais aussi beaucoup les sciences, les mathématiques et la physique notamment. Alors, au moment de choisir mon orientation en terminale, j’hésitais entre école d’ingénieur et école d’art. J’ai choisi l’école d’ingénieur. Et j’ai beaucoup aimé ces études. J’avais décidé d’orienter un peu mon cursus vers la mécanique et les matériaux, dans le domaine de l’aéronautique. J’ai fait un stage de six mois dans ce contexte et, tout juste diplômée, j’ai été embauchée pour travailler pour un équipementier aéronautique français.

En parallèle de mes études, je continuais à créer, à faire des projets plastiques. Je prenais aussi des cours du soir de dessin académique.

Mais après quelques mois de salariat, je réalisais que j’avais besoin de créer au quotidien. Mon travail d’ingénieur était trop éloigné de la sphère créative qui m’attirait de plus en plus. Je n’arrivais plus à équilibrer mes deux activités.

J’ai alors décidé de quitter mon travail pour intégrer une école d’art pour faire du design d’objet. J’ai été acceptée à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Orléans où j’ai passé deux années très enrichissantes. J’y découvrais un monde nouveau, duquel je me sentais proche. C’était un grand écart entre l’école d’ingénieur et l’école d’art, qui a nécessité quelques semaines d’adaptation ! Mais c’était une expérience passionnante.

J’ai ensuite travaillé quelques années pour le groupe Ligne Roset, fabricant français de mobilier contemporain. Je co-dirigeais le bureau d’études « siège » des collections des marques Ligne Roset et Cinna. C’était un travail passionnant, entre le designer et la production, dans la définition de sièges selon des savoir-faire artisanaux adaptés à la petite industrie. Cette expérience a renforcé encore mon goût pour le travail manuel, l’artisanat, et pour le métal et le textile.

C’est pourquoi, en 2017, j’ai souhaité me lancer dans l’entreprenariat. J’avais envie de créer, et de fabriquer mes propres objets, en métal. 

Le métal est une histoire de famille. J’ai toujours vu mon père et mes grands-pères réparer ou adapter leur matériel agricole, mais aussi des objets du quotidien. Le bruit de la meuleuse, les étincelles, l’odeur, tout cela m’est très familier.

J’ai appris le travail du métal au contact de mon père surtout, notamment à l’occasion de la fabrication d’une table de repas que j’avais dessinée. J’ai ensuite fait un stage avec un ferronnier d’art pendant lequel j’ai aussi beaucoup appris. Maintenant, je pratique et j’apprends au quotidien, de manière expérimentale !